Bonjour,
Octobre 2012, alternative d’une saison Lémanique délicate, je rejoins Philippe sur le mythique lac de Castelnau-Lassouts, pour un périple de trois semaines.
Arrivés sur place, une forte pression de pêche règne sur les trois secteurs de nuit. Selon info, le lac est sur off. Quelques séries de fishs se laissent cependant attraper sur les rares zones de jours exploitées, mais le bivouac, interdit et déconseillé, ne nous motivera pas plus que çà. Pour le choix du poste, ne reste qu’une zone de falaise peu accueillante et inconfortable, mais disponible et légale. La fin de journée pointe, nous sommes posés et risquons de bien dormir malgré la pente. Dès les premières heures de la nuit, j’enregistre cinq touches : deux glanes dans treize mètres et deux casses en bordures. Suite à cette blague de bienvenue, nous essuierons cinq jours capot avant de pouvoir migrer. Selon les «sondages, intuitions et réservations» de Philippe, nous décollons enfin pour deux nouveaux postes sur le fameux secteur de Cabanac.
Malgré un début difficile sur des poissons résignés, prés de trois jours auront été nécessaire pour prendre nos marques (sondages, amorçages, trouver la tendance du moment). La suite de cette session se résumera par des défilés nocturnes de magnifiques poissons sur les tapis, offrant un caractère « diesel » dur au démarrage mais qui aura tourné plein régime jusqu’à épuisement. Effectivement, douze jours durant, deux, trois poissons, de quinze kilos ou plus, en moyenne, par pêcheur et par nuit, des pêches de jours en bateau, des moments haut-régime (cent quatre kilos pour six poissons en seize heures), des séances photos à la chaine, une tempête, quelques aléas de crabismes inévitablement, et gérer l’intendance ne fut pas de tout repos.
En matière d’appâts, Philippe consommera trente kilos de billes maison et vingt-cinq de mélange tiggers/maïs/chennevis. Quatre-vingt-dix kilos d’Instant Fish, autant de graines me permettrons de réaliser une pêche de zone, complémentée de pré amorçages pour pêche rapide en bateau. Deux pots de nutripop-up tout de même pour garnir une pêche quasi exclusivement réalisée au snowman INSTANT-FISH / INSTANT-FISH ou mieux, INSTANT-FISH / FISH-ALT (merci pour le conseil Guillaume).
Techniquement, sur le secteur de Cabanac, nous nous sommes orientés sur une pêche assez fine en l’attente des premiers poissons, en confrontant pêche au micro-spot/gros amorçage, lit de rivière/cassure/bordure. Alors que Philippe ouvre le bal à la graine en bordure, j’ai débuté sur de l’INSTANT-FISH 20mm en micro assiette pour passer progressivement à une pêche bien plus lourde à la vingt-cinq, histoire de faire durer le plaisir. Étonnamment, les graines n’ont pas sut produire de résultat dans le temps.
Malencontreusement, ni moi, ni Philippe n’avons pris soin de noter nombre et poids des prises. Je m’excuse donc pour l’imprécision des résultats (et franchement, peu importe), au total cinquante ou soixante poissons à quinze bons kilos de moyenne, de magnifiques communes à gogo, et des passages de banc de miroirs d’un profil plutôt surprenant. Si nous avons oublié de compter, en revanche les cartes SD sont bien garnies, pour le plaisirs des yeux …
Je tiens à remercier ici Guillaume Vial, Patrick Salord et toute la famille DÉESSE pour leur savoir-faire, la haute qualité des appâts qu’ils nous proposent, et des surprises qu’ils nous préparent. Remerciement également à Nardino Philippe pour l’invitation, la convivialité et réussite de cette session, ainsi qu’à Maurice (LA figure de Cabanac) pour l’ accueil et le service «à la bonne franquette».
Bonnes Pêches,
Halieutiquement.
Sylvain.